Histoire de Ganges

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La naissance de Ganges se perd dans la nuit des temps...

Des vestiges trouvés laissent supposer la présence de Ganges au 1er siècle avant JC mais on situe l’origine de la ville aux alentours du IIIème siècle av. JC par l’émigration de peuples, a priori celtes - les Volques Arécomiques - qui s’installèrent sur tous les contreforts des Cévennes.

La position géographique de Ganges est stratégique : située entre plaines et montagnes, aux confluents de la Vis, de l’Hérault et du Rieutord, elle est un lieu de passages et d’échanges grâce aux minerais présents dans la région (fer, plomb, argent).

Mais c’est au Moyen-Age que Ganges prend son essor. Le tracé actuel de la commune date de cette période. Dédales de ruelles étroites, traverses voûtées, jardins et cours en étage, la vieille ville est typique des villes cévenoles médiévales.

MONUMENTS ET VESTIGES

De nombreux vestiges ou quelques traces éparses de cette vieille ville sont encore visibles notamment dans le "vieux" Ganges, c’est-à-dire, le quartier historique. On peut voir, rue Fréderic Mistral, l’une des neuf fontaines qui ornaient la ville au XVIIIème siècle.

Au n° 27 de la Grand Rue, l’Hôtel Bertrand de Maisonneuve a tout conservé de ces maisons d’aristocrates industriels du XVIIème siècle.

Porte La place couverte, aujourd’hui Place Fabre d’Olivet, en l’honneur du philologue, écrivain et occultiste gangeois, est le lieu qui abritait le marché médiéval. A l’époque, pour entrer dans ce quartier qui était bel et bien une ville médiévale entourée de murailles, il y avait quatre portes : la porte du Bouquié (au niveau du pont actuel de St Hippolyte du Fort), la porte de la Croix (face au temple), la porte du Four (au niveau de la rue des Barrys) et la dernière, la porte de Laroque (que l’on situe au numéro 21 rue Portail de Laroque, actuellement).

Le château se dressait à l’emplacement actuel des Halles marchandes et fut détruit en 1905. A ses côtés, l’Eglise, construite au XII ème siècle, dédiée à St Pierre, d’où son nom.